1. A la date du 25 septembre 1914, l’offensive surprise des Allemands sur les Hauts-de-Meuse leur a donné la crête des Eparges (22/09) et la ville de Saint-Mihiel, le 24. Le 25, c’est la chute du fort du Camp des Romains. Le saillant de Saint-Mihiel est en formation. Il menacera le Sud de la place de Verdun jusqu’à la reconquête franco-américaine du 12 au 15 septembre 1918.
Débutant en septembre, le témoignage du capitaine Martin ne dit rien de la bataille des frontières au Nord du département, ni de la bataille d’Etain-Buzy (24-25 août 1914) avec le massacre de civils à Rouvres-en-Woëvre, à 25 km à l’Est de Verdun.
Le bombardement de Verdun par avion n’est pas étonnant, les Allemands ont alors la maîtrise totale du ciel.

2. Attaqué une première fois du 8 au 13 septembre 1914 lors de la bataille de la Marne, le fort de Troyon offre une résistance héroïque sous le feu des pièces de siège et fait échec à l’avance allemande vers l’Ouest. Il est à nouveau pilonné du 22 au 27 septembre, pendant la conquête du saillant de Saint-Mihiel. C’est cet épisode qui est relaté ici.

3. La rue de la Rivière est aujourd’hui la rue Victor Schleiter.

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25 septembre 1914

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1. Le Pont-Neuf est aujourd’hui le pont d’Anthouard.

2. Il s'agit de fléchettes métalliques de 10 à 25 cm de long contenues dans des caisses. Elles sont larguées par l’aviateur plusieurs centaines d’un coup.

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1. L’hôpital militaire est alors au pied de la côte Saint-Michel, à l’emplacement de l’actuelle gendarmerie mobile. En 1914, seul le gros œuvre était achevé, mais les pavillons n’étaient ni équipés ni meublés, selon l’historien Gérard Canini. Les bombardements de 1916 obligeront à soigner les blessés dans les caves sommairement aménagées : les équipes de soins arrivant et repartant avec leur propre matériel (Thellier de Poncheville).

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1. La classe 14 est composée des jeunes hommes qui atteignent l’âge de vingt ans en 1914.

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1. Ranzières est à environ 20 km au Sud de Verdun.

2. Spada est le nom d'un village quelques kilomètres au Nord de Saint-Mihiel, dans une trouée qui permet un franchissement aisé des Côtes de Meuse en venant de la Woëvre. C'est par ce passage que l'invasion allemande s'est produite en 1914 en direction de Saint-Mihiel qui tombe le 24 septembre.

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1. Louis Couten est un notable verdunois, riche minotier et président de la Chambre de Commerce de la Meuse.

2. Les 24 et 25 août 1914, l’importante bataille d’Etain-Buzy évite une attaque brusquée sur Verdun, mais Etain est occupé par les Allemands le 26 août.

3. Riaville et Pintheville sont des villages de la plaine de Woëvre à environ 22 km à l’Est de Verdun en direction de Metz.

4. Jarny est occupé par les Allemands le 8 août.

5. Les casernes Radet sont situées au Faubourg-Pavé. Aujourd’hui détruites.

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1. L’hôpital Saint-Hippolyte est alors un vieil hôpital (partiellement ruiné pendant la guerre) sur l’emplacement actuel de l’église Saint-Sauveur.

2. Le gouverneur de la place est le général Coutanceau.

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1. Cette boucherie militaire se situait avenue de l’Etang Bleu.

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1. Le sous-préfet Jean Grillon sera particulièrement dévoué à la cause des Verdunois sinistrés.

2. Aristide Briand est vice-président du Conseil et Garde des Sceaux ; il sera président du Conseil d’octobre 1915 à mars 1917. Albert Sarraut est ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts. Le général Joffre est commandant en chef des armées françaises. Le général Sarrail commande la 3e armée en Meuse.

3. Varennes-en-Argonne est occupé par les Allemands le 23 septembre, Saint-Mihiel tombe le lendemain : la menace d’un investissement de la place de Verdun par l’Ouest et par le Sud est réelle dès le début de la guerre.

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1. Bien que la voie ferrée venant de Paris soit sous le feu de l’artillerie allemande dans la boucle d’Aubréville, les trains parviennent à passer de nuit.

2. Le Decauville est un chemin de fer à voie étroite (0,60 m) reliant les organes militaires de la Place à la ceinture des forts pour le transport des matériels et des munitions.

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1. Les moulins Couten se situaient rue du Puty.

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1. L’Hôtel des Postes est alors rue Saint-Paul.

2. Montfaucon est le principal observatoire allemand, avec Vauquois, situé en Argonne. L’observatoire est au sommet de l’ancien village ceinturé de postes de mitrailleuses bétonnés encore visibles aujourd’hui avec les ruines de l’église.

3. Rue Basse Saint Paul aujourd’hui rue du général Sarrail.

4. Albert Noël (1863-1950), député de la Meuse de 1908 à 1919, membre de la Gauche radicale puis des Républicains de gauche, s’est particulièrement investi dans les questions militaires et de réparation des dommages de guerre.

5. Lachalade est sur l’arrière-front français d’Argonne, sur la Biesme au Sud-ouest de Varennes.

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1. La Garde civile est composée d’auxiliaires de la police à l’initiative de la municipalité ; la mobilisation a partout amputé ses effectifs. C’est l’équivalent de la garde communale.

2. Il s’agit des villages du Nord de la Meuse envahis par les troupes allemandes.

3. Originaire du Midi, le 15e corps s’est illustré en Meuse, notamment lors des opérations de la Marne au cours de la bataille de Vassincourt du 6 au 11 septembre 1914 (voir le monument dans cette localité).

4. Le café de Paris était rue Beaurepaire.

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1. Confusion : côte Saint-Michel et non côte Saint-Mihiel. Aux abords immédiats de Verdun (Nord-Est), cette longue crête donne des vues plongeantes sur la ville. Elle est défendue par deux forts Séré de Rivières non modernisés, les forts Saint-Michel et de Belleville.

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1. Saint-Rémy-la-Calonne est près des Eparges, au pied des Hauts-de-Meuse.

2. Maucourt-sur-Orne et Mogeville sont à environ 15 km au Nord-Est de Verdun, dans la plaine de la Woëvre.

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1. La rue Neuve est l’actuel quai de Londres. L’arrière des maisons du côté Meuse prend pied directement dans les eaux du fleuve avec les lavoirs. Leurs ruines spectaculaires seront abondamment photographiées, participant à ériger Verdun en ville martyre.

2. Avec la stabilisation du front, la guerre de mouvement s’achève pour faire place à la guerre de position dont les tranchées sont le symbole. Dès lors les espoirs d’une guerre rapide s’effacent.

3. La côte des Hures est un éperon au Nord de la crête des Eparges, en bordure du saillant de Saint-Mihiel. Elle sera un arrière-front précieux pour les Français pendant la bataille des Eparges en février-avril 1915.

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1. Gauny : entreprise de récupération de métaux, chiffons, peaux, sauvagines, rue Saint-Sauveur.

2. Cette ancienne église Saint-Sauveur était sur l’emplacement de l’actuel parking Branly.

3. Cette poudrière était sur l’emplacement de l’actuel parking du 8 mai 1945.
Ces deux bâtiments ont aujourd’hui entièrement disparu.

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1. Collège Margueritte : bâtiment disparu entre l’actuelle bibliothèque d’étude et la cathédrale.

2. « L’aviation », pour les Verdunois, était alors le champ d’aviation de Verdun sur l’emplacement de l’actuel hôpital Desandrouins.

3. Le chemin des Loups est aujourd’hui la rue de Souville.

4. La ruelle des Sergents a aujourd’hui disparu entre la tour Chaussée et le quai de Londres.

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1. Chauvoncourt, près de Saint-Mihiel : échec de la tentative de reconquête française avec l’explosion des casernes minées par les Allemands, sur la tête de pont qu’ils possèdent sur la rive gauche de la Meuse à Saint-Mihiel. Ce fiasco coûte aux Français 1 583 hommes et 34 officiers.

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1. On peut supposer que ce bombardement aérien visait l’immense Bâtiment X, magasin aux vivres dont l’incendie meurtrier fera 10 tués, 176 blessés et 38 disparus parmi les hommes du 25e régiment d’infanterie territoriale qui y cantonnaient le 3 avril 1916.

2. L’usine à gaz se situait à l’extrémité de la promenade de la Digue, à l’emplacement des actuels bâtiments EDF.

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1. Paul Deschanel est président de la Chambre des députés de 1912 à 1920. Il sera président de la République en 1920 pour neuf mois seulement, démissionnant pour raisons de santé.

2. Le président de la République Raymond Poincaré vient à Verdun récompenser le chef de la 3e armée qui a sauvé Verdun de l’encerclement lors de la bataille de la Marne en maintenant, malgré des ordres contraires, la liaison entre son armée et la place. Sa statue se dresse aujourd’hui place de la Nation, inaugurée le 18 octobre 1936 par E. Daladier (Eugène Léon L’Hoëst sculpteur).

3. De nombreuses troupes de passage cantonnent à Verdun. Pour l’ensemble du camp retranché les effectifs sont de 75 000 hommes et 1 250 officiers, ces derniers logeant chez l’habitant. Moulins, boulangeries et abattoirs civils et militaires tournent à plein (Canini).

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1. Les Jumelles d’Ornes sont des collines observatoires aux mains des Allemands au Nord-Est du village d’Ornes qui sera détruit en 1916 au cours de la bataille de Verdun.

2. L’hôpital Sainte-Catherine est un hôpital civil rue Saint-Sauveur soignant également des soldats. Verdun compte un total d’environ douze hôpitaux, civils et militaires, vers lesquels l’armée dirige ses blessés.

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1. Environ 6 000 « bouches inutiles » ont été évacuées début août 1914 sur 13 000 habitants civils (Canini).

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1. Les maisons de Clermont-en-Argonne, à environ 25 km à l’Ouest de Verdun, ainsi que l’église Sainte-Anne, ont été incendiées par les Würtembergeois des 121e et 122e I.R. entre le 5 et le 12 septembre 1914. Lors de la réoccupation par les troupes françaises, le 12, on retrouve dans les ruines d’une maison les cadavres du maire de Vauquois, M. Poinsignon, tué d’une balle dans le dos, et de son petit-fils âgé de douze ans. Les personnes âgées et les infirmes de l’hôpital ont échappé à un sort funeste grâce au courage d’une religieuse, sœur Gabrielle, qui s’est opposée aux Allemands. Dévouée au soin des blessés pendant la guerre, elle sera plusieurs fois décorée (voir les vitraux qui lui sont dédiés dans la chapelle de l’hôpital de Clermont).

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1. L’aviateur Adolphe Pégoud avec six victoires est un des pilotes les plus connus du début de la guerre. Surnommé « le roi de l’air », il est abattu en combat aérien en 1915.

2. Les casernes Miribel situées avenue Miribel au Faubourg-Pavé.

3.Tranchée de Calonne : route forestière sur les Hauts-de-Meuse au Sud-Est de Verdun, elle conduit notamment aux Eparges. C’est dans le secteur de la Tranchée de Calonne (bois de Saint-Remy) que disparaît lors des combats du 22 septembre 1914 l’écrivain combattant Alain-Fournier, auteur du Grand Meaulnes.

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1. Boureuilles est sur le front d’Argonne, au Sud de Varennes et à l’Ouest de Vauquois.

2. Des Verdunois évacués à l’été 1914 bravent l’interdiction de retour par les autorités militaires, puisque Verdun est dans la zone des armées. Il n’est pas rare que l’armée ferme les yeux sur ces comportements.

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1. L’arsenal et le parc d’artillerie étaient dans le faubourg de Jardin-Fontaine en direction de Thierville.

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1. Thiaucourt est occupé par les Allemands, à l’intérieur du saillant de Saint-Mihiel.

2. Vauquois et non Vaucais.

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1. Un monument rappelle à Lachalade la mémoire des 587 volontaires italiens tués, blessés ou disparus en Argonne et des frères Garibaldi, Bruno (tué à Bolante le 26 décembre 1914) et Costante (tué à Courtes-Chausses le 5 janvier 1915). Ils étaient six petits-fils de Giuseppe Garibaldi, héros de l’indépendance italienne, engagés dans le 4e régiment de marche du 1er régiment étranger commandé par Giuseppe Garibaldi, dit Peppino. Cette unité combat en France de novembre 1914 à janvier 1915, avant l’entrée en guerre de l’Italie aux côtés de l’Entente en mai 1915.

2. Esnes-en-Argonne est à une vingtaine de km au Nord-Est de Verdun, en direction du champ de bataille d'Argonne et de Vauquois.

3. Depuis l'automne 1914, le guerre de mouvement, qui a échoué à donner la victoire d'un côté ou de l'autre, est remplacée par la guerre de position marquée par l'immobilité du front et le creusement des tranchées.

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1. Le Bois-le-Prêtre est à l’Est du saillant de Saint-Mihiel, près de Pont-à-Mousson, appelé « le bois des veuves » par les Allemands. C’est un des secteurs les plus meurtriers de la guerre de position en 1915 avec Les Eparges et la forêt d’Apremont près de Saint-Mihiel. D’octobre 1914 à août 1915, sur un front de seulement 4 km, 132 attaques seront menées notamment par 73e D.I. de Toul dont les hommes sont surnommés les « loups du Bois-le-Prêtre ».

2. Sans le savoir, Martin emploie un mot d'origine allemande passé dans la langue française, lustig = gai, qui signifie farceur.

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1. Parois et non Parais, sur la route de Clermont-en-Argonne.

2. Four-de-Paris : localité toute proche du front d'Argonne, côté français.

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1. L’usine électrique militaire était rue de Rû, près du quartier d’Anthouard.

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1. Le bois de la Gruerie est un des secteurs les plus sanglants sur le front d’Argonne, les combats y sont terribles à partir de janvier 1915. Aujourd’hui, un ossuaire inauguré en 1929 y recueille les restes d’environ 10 000 soldats non identifiés, il est l’œuvre du sculpteur Raoul Eugène Lamourdedieu (1877-1953).

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1. Prosper Regnaud est maire de 1908 à 1917 année de son incapacité à poursuivre son mandat.

2. Le Parc à ballons était à Belleville-sur-Meuse près de Verdun.

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1. L’hôpital militaire était au pied de la côte Saint-Michel, sur l’emplacement de l’actuelle gendarmerie.

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1. Port de la Magdeleine : plan incliné descendant dans les eaux de la Meuse au niveau de l’actuel quai de Londres, au bas de l’actuelle rue Edmond Robin (ancienne rue du Port de la Magdeleine).

2. Charles Ginisty, évêque de Verdun, sera à l’origine de la construction de l’ossuaire de Douaumont après la guerre.

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1. Le conseil de révision est l'organisme de recrutement qui détermine l'exemption ou non du service militaire, notifiée par un médecin civil ou militaire. L'issue de sa réunion dans les communes est l'occasion de festivités coutumières de la part des futurs conscrits.

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1. Malancourt est à 5km au Sud-Est de Montfaucon-d’Argonne.

2. Les 15 et 17 février 1915, le fort de Douaumont reçoit 60 coups de 38 et de 42 cm. Les dégâts sont importants, la carapace de béton est percée là où elle ne mesure que 1,5 m d’épaisseur.

3. Février 1915 marque le début de la bataille des Eparges avec la reprise de la partie Ouest de la crête par les Français. Cet assaut est mené par les 132e et 106e R.I. au sein duquel combat le sous-lieutenant Maurice Genevoix.

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1. Député Chevillon : le 21 février 2015, à l’occasion du centenaire de sa mort, un hommage solennel lui a été rendu. Une plaque a été déposée au monument du Point X des Eparges par M. Bartolone président de l’Assemblée nationale.

2. F. : franc-maçon.
Le général Sarrail est connu pour ses convictions républicaines et ses liens avec la franc-maçonnerie.

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1. Les pierres cassées servent à protéger les façades fragiles et à obstruer certaines ouvertures.

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1. Marchéville : c’est près de ce village que sera tué l’écrivain Louis Pergaud (prix Goncourt 1910), sous-lieutenant au 166e R.I., au cours de la nuit du 7 au 8 avril 1915 dans la tentative de reconquête de la cote 233, pendant la bataille de la Woëvre. Un monument rappelle aujourd’hui sur place la mémoire de l’auteur de La Guerre des Boutons (1912).

2. Cet obus de 420 allemand restera longtemps exposé au centre de la cour de l'hôtel de ville.

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1. « On dit que nous avons repris Combres » est une fausse information. Combres est aux mains des Allemands. La crête de Combres abrite leurs batteries d’artillerie qui tirent sur les lignes françaises des Eparges.

2. A la date du 27 février 1915, déjà 2 800 corps étaient déposés au cimetière militaire du Faubourg-Pavé.

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1. Cette concentration de troupes de la fin mars correspond à la préparation de l’offensive de la Woëvre (temps fort du 5 au 13 avril 1915), opération de grande ampleur en vue de réduire le saillant de Saint-Mihiel qui menace toujours la place de Verdun par le Sud. Elle ne s'inscrit donc pas dans le cadre des opérations de détail de 1915. Le commandant en chef Joffre voit aussi dans cette offensive le moyen de montrer à l'opinion publique et aux hommes politiques qu'il ne reste pas inactif.
Lancée le 5 avril, l'attaque butte sur les barbelés allemands intacts car la préparation d'artillerie est restée trop brève et quantité d'obus se sont enfoncés sans exploser dans la boue de la Woëvre. Les vagues d'assaut tombent sous les balles des mitrailleuses. Les hommes pataugent dans l'inondation de la plaine argileuse que les pluies continuelles ont gorgée d'eau. Les blessés couchés au sol se noient.
Ce sera un sanglant échec pour les Français : 64 000 hommes hors de combats dont près de 1 200 officiers, chiffres du 26 mars au 30 avril, pour un gain nul.
En revanche, les Allemands précédés d'une puissante préparation d'artillerie attaquent le 24 avril sur la tranchée de Calonne et les Eparges dont ils reprennent la crête. Les combats se prolongent en Woëvre jusque fin avril 1915.

2. Les spahis constituent 4 régiments dans l'armée française au début de la guerre. A l'origine, il s'agit d'une cavalerie de supplétifs de l'armée française créée en Algérie en 1834.

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1. Le Champ de Mars est le terrain de manœuvres militaires situé alors entre la gare et les casernes de Jardin-Fontaine. Les fours de campagne que l'on y construit doivent compléter ceux de la citadelle qui assurent normalement l'approvisionnement de la garnison.

2. L'hôpital d'évacuation est situé sur le talus des fortifications à proximité de la gare de l'Est.

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1. Les villages cités sont à une vingtaine de km à l'Est de Verdun, dans la plaine de la Woëvre.

2. L'usine à gaz est située à l'emplacement actuel des locaux EDF sur la Digue.

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1. L'hôtel du Coq Hardi est actuellement avenue de la Victoire qui était alors la rue du Saint-Esprit.

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1. Vauquois : le front Boureuilles-Vauquois a fait l'objet de trois tentatives de reprise côté français. : 28-30/10/1914, 08-12/12/1914, 20-24/12/1914. Trop peu appuyées par l'artillerie, ces attaques ont tourné à la catastrophe. Début 1915, le soutien de l'artillerie française est un plus étoffé. La première grande attaque est lancée le 17/02, une deuxième aura lieu du 28/02 au 05/03. Au prix de sacrifices considérables, les Français ont repris les pentes Sud du village. A la mi-mars, Vauquois est coupé en deux longitudinalement, les positions se figent. Les assauts en surface ne donnant plus de résultats de part et d'autre, la guerre des mines se profile.

2. Aubréville : dans ce village d'Argonne, la ligne de chemin de fer entre Verdun et Paris est à portée des canons allemands car elle y dessine une boucle.

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1. Mouilly : sur le front de la Tranchée de Calonne, non loin des Eparges.
Le 24 avril, les Allemands attaquent de part et d'autre de la Tranchée de Calonne emportant 4 km de première ligne et 800 m de la deuxième ligne française jusqu'à la route de Mouilly. La contre-attaque stoppe leur progression, mais les Français inférieurs en artillerie restent en position de défense.

2. Les Eparges : même s'ils finiront par conquérir la quasi totalité de la crête, les Français n'occuperont jamais le Point X, puissamment fortifié, qui donne des vues sur la Woëvre. Il ne sera reconquis que dans les derniers mois de la guerre, lors de l'opération franco-américaine de réduction du saillant de Saint-Mihiel (09/1918).

3. Le 54e R.I., originaire de Compiègne, connaît bien le secteur Mouilly-tranchée de Calonne-Eparges, il s'y trouve depuis la fin septembre 1914. Ici, il est engagé dans une opération de reconquête de tranchées où le 67e R.I. a été submergé par une attaque allemande, aux abords du village de Mouilly, à cheval sur la tranchée de Calonne. Il y livre des combats farouches.

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1. Autant il est courant qu'avant un assaut les soldats aient recours à quelques rasades d'alcool pour faire retomber le stress et la peur, autant des combattants ivres d'éther est une légende construite par la propagande de l'arrière pour dégrader l'image de l'ennemi.
Martin est victime de la lecture des journaux ou des rumeurs qui se propagent facilement.

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1. Cette description d'une inhumation d'un soldat musulman est à rapprocher de celle qu'en fait le médecin écrivain Georges Duhamel dans La vie des matyrs.

2. Haudiomont : village au pied des Côtes de Meuse à 15 km à l'Est de Verdun en direction des Eparges.

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1. L'étang du Wameau se situe juste au Nord de Thierville, près de Verdun.

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1. Le 26 avril 1915, l'Italie signe le pacte de Londres avec le Royaume-Uni, la France et la Russie qui lui ont promis des gains territoriaux dans le Trentin et l'Istrie. Les combats contre l'Autriche-Hongrie démarrent un mois plus tard.

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1. Le comité de ravitaillement de l'arrondissement de Verdun démontre sa capacité à faire face aux pénuries de denrées plus ou moins passagères et à la flambée des prix qui en résulte, amplifiée par la spéculation des commerçants.

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1. La place d'Armes est l'actuelle place Maginot.

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1. L'hôpital temporaire n°11 occupe les étages du collège Buvignier rue Saint-Paul, les blessés se trouvent donc anormalement exposés en cas de bombardement.
Cet hôpital compte 100 lits, 50 infirmiers(ères), 4 médecins, 1 pharmacien.
Hélène Abel-Ferry, épouse d'Abel Ferry, petit-neveu de Jules Ferry, député des Vosges, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, parlementaire aux Armées, y sert comme infirmière volontaire, tandis que son mari se bat en Woëvre comme sous-lieutenant au 166 RI.
Avant ceux de la bataille, Verdun connaît en 1915 deux bombardements sérieux, ici en juin, puis en octobre, recevant à chaque fois autour d'une vingtaine de coups de calibre 380 provenant des pièces allemandes à longue portée du secteur de Spincourt.

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1. Le 44e territorial est un des régiments de Verdun. En 1915, il reste dans le secteur de la ville. C'est le régiment du député des Bouches-du-Rhône Chevillon tué aux Eparges et du Meusien André Maginot, député de Bar-le -Duc, puis ministre après la guerre, blessé grièvement le 9 novembre 1914 à la tête d'une patrouille qu'il dirigeait près de Maucourt-sur-Orne au Nord-Est de Verdun.

2. Le président de la République est alors le Meusien Raymond Poincaré (1913-1920) qui viendra plusieurs fois à Verdun pendant la guerre.

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1. Les hôpitaux militaires de Verdun, temporaires ou fixes, sont au nombre de 12 ou 13, selon les sources, pour un total d'environ 1 500 lits.

2. Concernant le bombardement du collège Buvignier, il s'agit bien d'obus. L'auteur confond souvent bombes (avions) et obus (canons).

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1. Hôpital n°4 : il s'agit du collège Margueritte, près de la cathédrale.

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La ville du Creusot est le siège des aciéries Schneider.

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1. Bataille de la Cousance : il s'agit ici des opérations de la Marne en septembre 1914 au cours desquelles les Allemands se sont rendus coupables d'exactions contre les villages meusiens envahis et leurs populations.

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1. La rue de l'Hôtel de Ville est l'actuelle rue Poincaré.

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1. Le bois des Caures, au Nord de Verdun, subira de plein fouet l'assaut allemand du début de la bataille, le 21 février 1916. Les 56e et 59e BCP du lieutenant-colonel Driant y seront décimés par un pilonnage d'une intensité encore inédite (trommelfeuer).
Fin juin 1915, les Allemands procèdent, face aux chasseurs de Driant, à des tirs de salves d'artillerie épisodiques ainsi qu'à des tentatives d'attaque très localisées sans conséquence.

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1. Charton est l'architecte des services municipaux.

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1. Dunkerque sera sous les bombes et les obus pendant toute la guerre. Ils feront 575 morts et 1 101 blessés malgré la fuite de près de la moitié des habitants.

2. Jeanne d'Arc : il s'agit de la caserne Jeanne d'Arc, à gauche de la porte Saint-Paul en quittant la ville. Aujourd'hui détruite.

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1. Vitriers : surnom qui provient du sac à dos en cuir verni des chasseurs à pied rappelant les vitres brillant au soleil que portaient sur le dos les vitriers d'autrefois.
Le 18e BCP est caserné à Longuyon en 1914. Au moment où l'auteur voit ces soldats, ils viennent d'être engagés à la Tranchée de Calonne puis aux Eparges.

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1. Vienne-le-Château : près du champ de bataille d'Argonne.
En Argonne, les 13 et 14 juillet 1915, 5 régiments du 16e corps allemand lancent une puissante opération appuyée par une forte artillerie et l'emploi de mines souterraines. Bien que contre-attaquée, elle mènera les Allemands à leur avance extrême sur la Haute-Chevauchée.

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1. Suite à l'énormité des pertes qu'il a subies en Argonne, le général Sarrail perd son commandement. Le général en chef Joffre met alors le général Humbert à la tête de la 3e armée.

2.L'église de Génicourt est du type église fortifiée. Le village, à 15 km au Sud de Verdun, est sous la menace d'une percée allemande à la tranchée de Calonne.

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1. La bataille de Sarrebrück s'est déroulée le 2 août 1870 au cours de la guerre franco-prussienne, c'est une victoire française. Sarrebrück est un avant-poste en Sarre comme Sarrelouis tenue par une armée française.
Rappelons que Martin est un vétéran de 1870 malgré son jeune âge alors de seize ans (né en 1854).

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1. La bataille de Froeschwiller-Woerth en Alsace, dite de Reichshoffen, a lieu le 6 août 1870. Elle est restée célèbre par la charge héroïque des cuirassiers français, en intériorité numérique, se sacrifiant pour couvrir la retraite de leur armée.

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1. Ligier-Richier (v.1500 - 1567) est un maître lorrain de la sculpture Renaissance natif de Saint-Mihiel. Son oeuvre religieuse est fortement présente en Meuse dont la célèbre et impressionnante Mise au Tombeau dans l'église Saint-Etienne à Saint-Mihiel.

2. Affaire des fiches : de 1901 à 1904, le général André, ministre de la Guerre, détermine l'avancement des officiers en fonction de leur appartenance politique et religieuse, avec la collaboration des loges maçonniques. Il doit finalement démissionner à la suite du scandale qui éclate dans les rangs de l'armée, ainsi qu'à l'Assemblée et dans l'opinion publique.

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1. On constate ici que l'importance symbolique de la place de Verdun est née avant la bataille de 1916. Dès le début des opérations de 1914 elle est le pilier du secteur Est du front occidental et continue de l'être en 1915.
De même l'allusion aux millions dépensés se rapporte à sa ceinture fortifiée, la plus moderne de tout le système Séré de Rivières. Elle aussi, avec ses dizaines de forts dont certains cuirassés, contribue largement à étayer sa renommée.

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1. La Vaux-Marie et Rembercourt sont des hauts lieux de la bataille de la Marne dans le département de la Meuse.

2. Le général Herr est artilleur de formation. Lors de la bataille de la Marne il commande l'artillerie du 6e corps d'armée. D'août 1915 à février 1916, date du début de la bataille de Verdun, il est à la tête de la Région fortifiée de Verdun (RFV).

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1. Les grosses détonations entendues du côté de l'Argonne peuvent être des explosions de mines.

2. Sedan marque la défaite finale des armées françaises lors de la guerre contre la Prusse ainsi que la chute de l'Empire de Napolléon III.

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1. Les documents les plus précieux de la bibliothèque sont transportés à Bar-le-Duc puis acheminés à Riom en Auvergne.

2. Edmond Robin est alors premier adjoint au maire. Il fera fonction de maire en 1919 au retour des réfugiés afin de pallier à l'incapacité physique du maire Prosper Regnaud.

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1. Le pont Beaurepaire est l'actuel pont Fernand Legay.

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1. Spada est le nom d'un village quelques kilomètres au Nord de Saint-Mihiel, dans une trouée qui permet un franchissement aisé des Côtes de Meuse en venant de la Woëvre. C'est par ce passage que l'invasion allemande s'est produite en 1914 en direction de Saint-Mihiel qui tombe le 24 septembre.

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